Être à son compte, c’est opter pour une semaine à sa convenance, un tarif avantageux et savoir dire non. Contrairement à un contrat à durée indéterminée, la tarification donne des avantages non négligeables et ouvre la voie à un véritable business. Même dans l’enseignement ? Affirmatif ! On vous dit tout sur les divers contrats en professeur indépendant !
Le statut de freelance : quels avantages ?
Le statut de freelance n’est pas à négliger. Ouvrable en quelques dizaines de minutes sur portail.autoentrepreneur.fr, le service reste totalement gratuit afin d’obtenir en une poignée de jour son numéro SIRET. Les autoentrepreneurs jouissent de nombreux avantages :
- Une imposition URSAFF sur son chiffre d’affaires tout d’abord. Cela signifie que vous ne payez rien en cas d’absence de CA ;
- une comptabilité simplifiée. Vous n’avez pas forcément besoin d’un comptable : cela sert si vous souhaitez un bilan annuel. Une simple facturation suffit, en plus des devis nécessaires. Vous n’avez pas besoin de vous déclarer sur le registre de l’impôt sur les entreprises ;
- une tarification plus élevée que la moyenne : votre supérieur devient votre client. Il ne paye que la facture et économise sur les charges patronales.
Attention, il faut tout de même être conscient que la cotisation mensuelle n’a pas le même poids qu’un contrat salarial. Il reste donc conseillé d’établir sa propre épargne retraite pour éviter de mauvaises surprises. Malgré tout, avec votre tarification avantageuse, cela ne devrait pas poser de problème…
Je suis professeur : puis-je être en freelance ?
La freelance concerne un panel de métiers, et bonne nouvelle ! L’enseignement en fait partie. À vous de choisir le code NAF ! En voici quelques-uns pour mieux comprendre :
- Le code NAF 8531Z Enseignement secondaire général ;
- le code 8542Z pour l’enseignement du supérieur ;
- un code NAF numéroté 8560Z pour les cours de soutien.
Vous pouvez avoir des activités secondaires comme ces trois ci-dessus, ou même rédacteurs, par exemple.
Les avantages de la succession des contrats
Devenir contractuel dans l’éducation nationale n’empêche en rien de développer une activité riche à côté. En effet, il s’agit même d’une occasion d’organiser parfaitement sa semaine avec plusieurs cordes à son arc.
Personnellement, j’enseigne dans plusieurs universités privées. J’ai refusé des postes en CDI (professeur titulaire) pour réussir à augmenter mon nombre d’heures et de matières au fil des écoles, tout cela en freelance et sans engagement définitif avec les institutions ! Cela me permet de poser mes limites et de réellement prendre plaisir à ce que je fais.
Faire gonfler son chiffre d’affaires dans l’enseignement en freelance
Les écoles, du secondaire au supérieur, ont de gros besoins en termes de professeurs. Ainsi, il n’est pas rare de me faire appeler au dernier moment ou tout au long de l’année ! Les modules varient en fonction des matières. En général, j’enseigne entre 10 et 30 heures de cours par module. Chaque module peut être rattaché à plusieurs classes : de quoi faire grimper les chiffres !
Pour augmenter mes chances d’enseigner dans une école, je ne lésine pas sur les liens entre les institutions. Le bouche à oreille fonctionne pour les mêmes écoles mais dans des campus différents. N’hésitez pas non plus à jeter un œil aux différentes filières d’une même école !
Enfin, je n’oublie pas d’enrichir ma visibilité sur internet. J’ai personnellement deux sites à mon actif :
- Révise ton cours (revisetoncours.fr) pour les fiches et la prise de contact des directeurs ;
- Ad Fontes Realis (adfontesrealis.fr) pour mes articles de géopolitique dont les écoles de relations internationales raffolent !
Andréa.